Les Elfes

La véritable origine des Elfes
Des Elfes aujourd'hui ?
Un conte populaire
Voir Alfaborg, la montagne des Elfes

Elfe féminin sortant d'une grotte...

[ THEMA ]

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
L'origine
des Elfes

 
 

Un jour, Dieu tout-puissant vint trouver Adam et Eve.
Ils lui firent bel accueil et lui montrèrent tout ce qu'ils possédaient dans leur maison.
Ils lui montrèrent également leurs enfants, qui lui parurent tout a fait prometteurs.

Dieu demanda à Eve s'ils n'avaient pas d'autres enfants que ceux qu'elle lui avait montrés. Elle dit que non. Mais il se trouve qu'Eve n'avait pas lavé certains de ses enfants et que, pour cette raison, elle avait eu honte de les faire voir à Dieu : aussi les avait-elle cachés.

Dieu le savait, et dit : "Ce qui doit m'être caché sera caché aux hommes."
Et donc, ces enfants furent invisibles aux hommes, ils habitèrent les monts et les hauteurs, les trous et les pierres. De là viennent les Elfes, mais les hommes viennent des enfants qu'Eve montra à Dieu.

Ainsi les humains ne peuvent jamais voir les elfes, à moins que ceux-ci le veuillent, car eux, ils peuvent voir les hommes et se laisser voir d'eux.

(Extrait de "Contes populaires d'Islande", Iceland Review, Reykjavik, 1999.)

 

> RETOUR MENU ELFES

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
Et aujourd'hui ?

 
 
 
Créatures de rêve, les elfes font toujours l'objet d'un profond respect de la part des islandais.
Les endroits qu'ils fréquentent sont soigneusement préservés, car malheur à quiconque tente de toucher à ces êtres !

Ainsi, les routes sont construites de manière à contourner leurs abris. C'est le cas de l'axe Reykjavik - Kópavegur qui a été baptisé Alfhólsvegur, ou route de la Grotte des Elfes !
Dans la rue principale de la ville de Grundharfjördhur, une pierre sépare le n°82 du n°86. Le numéro 84 ayant dû être réservé aux elfes, huldufólk (=peuple caché).

 
Si les islandais ne croient pas vraiment aujourd'hui à leur existence, ils ne veulent pas non plus la nier. Les islandais sont fiers de leurs génies...

(Extrait de "Le grand guide de l'Islande", Gallimard, 1997.)

 

> RETOUR MENU ELFES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
Conte populaire

 
 
 
On dit que à Oddi, dans l'Est de l'Islande, une jeune fille alla un soir, chercher au cimetière son linge qui séchait; au moment où elle allait le prendre, vint à elle un homme qu'elle ne connaissait pas. Il la prit par la main et lui demanda de l'accompagner, disant qu'il ne lui ferait pas de mal. "Mais si tu ne veux pas, dit-il, tu vas voir que ta chance tournera."

La jeune fille n'osa pas se dérober à sa requête et l'accompagna, jusqu'à ce qu'ils arrivent à une ferme, à ce qu'il lui sembla, bien qu'en vérité, ce fût une colline. Puis ils allèrent aux portes de cette ferme; il la fit entrer et lui fit prendre un long couloir, jusqu'à ce qu'ils arrivent aux étuves.
Une des extrémités de l'étuve était si obscure qu'elle ne voyait rien, mais une lumière brûlait à l'autre extrémité : là, elle vit une femme étendue sur le sol, qui gémissait et ne parvenait pas à mettre au monde son enfant.
Elle vit auprès d'elle une vieille femme, très abattue. L'homme qui l'avait amenée là dit à la jeune fille : "Va-t-en aider ma femme à mettre son enfant au monde." (...)
Dès que l'enfant fut né, le père apporta un verre en disant à la jeune fille de le verser dans les yeux du nouveau-né, tout en prenant garde de ne pas s'en mettre dans ses yeux. C'est ce qu'elle fit, elle vida le verre dans les yeux de l'enfant, mais cela fait, elle se frotta uin oeil de son doigt. De cet oeil là, elle vit alors qu'il y avait quantité de gens à l'autre bout de l'étuve.
L'homme lui prit le verre et l'emporta, puis il revint et la remercia, de même que la femme, et ils lui dirent qu'elle aurait beaucoup de chance. Il lui donna, pour faire un tablier, du tissu comme elle n'en avait jamais vu de pareil ; puis il la prit par la main et la raccompagna jusqu'au cimetière d'où il l'avait emmenée et s'en alla. Elle, retourna chez elle.

L'hiver suivant, la femme du pasteur qui était en ces lieux mourut et cette jeune fille devint sa seconde épouse.
Elle disait souvent qu'elle voyait des elfes ; également, quand elle les voyait rateler leur foin, elle faisait rassembler le sien aussi et la pluie arrivait bientôt, bien que le temps eût été clair.
Une fois, elle alla à la ville avec le pasteur, son mari. aLors qu'elle se trouvait dans la boutique, elle vit l'elfe mentionné précédemment qui emportait des marchandises de chez le marchand-elfe qu'il y avait là. Elle fit l'erreur de le saluer en disant : "Bonjour, mon ami, merci pour la dernière fois." Mais alors, il alla vers elle, se mit le doigt dans la bouche et le passa sur l'oeil de la femme qui, désormais, ne vit plus ni les elfes ni ce qu'ils faisaient.

On voit par là que les elfes s'approvisionnent dans d'autres pays et commercent avec des marchands de leur espèce qui naviguent de pays en pays et font affaires entre eux bien que nous ne les voyions pas.

(Extrait de "Contes populaires d'Islande", Iceland Review, Reykjavik, 1999.)

 

> RETOUR MENU ELFES